Céramique non émaillée, squelette acier soudé, socle métal verni.
Dimensions 75x21cm Hauteur 45cm.
Poids 14kg à jeun.
S'agit-il d'un portrait de Camille Claudel, dans sa célèbre posture d'implorante, mais après avoir été séductrice d'Auguste Rodin (ce que suggère l'arrière-train) et même sa mante prédatrice ?
S'agit-il encore d'une vision plus générale - légèrement misogyne - de la femme et de ses ambiguïtés ?
Ou bien encore d'un autoportrait de l'artiste, qui aurait représenté son "anima", sa composante psychique féminine, suivant les théories de Karl Gustav Jung ?
On peut y voir tout cela. Mais surtout, cette œuvre est une expression dionysiaque du monde de la nature, où cohabitent l'humain, l'animal et le végétal, avec son buste-feuille de salade. Une vision nietzschéenne qui exclue toute morale, Par-delà le bien et le mal, qui exclue aussi les exégèses esthétiques, par-delà le beau et le laid. Le monstre feuillu et ses atours se veut sympathique…
Pour des raisons inconnues mais étranges, cette oeuvre n'a pas été retenue pour figurer à la biennale de la céramique de Vallauris en 2012.